Tout sur les jus frais de fruits et de légumes
La healthy food est à la mode, notamment sur les réseaux sociaux. Et on ne peut pas dire que cela soit une mauvaise chose ! Des stars américaines aux gourous du net, en passant par les youtubeuses influentes, tout le monde y va de son petit Masson jar, aux couleurs éventuellement assorties à sa cuisine ou à sa tenue du jour, et contenant une boisson santé à trimballer partout, idéale pour les femmes actives. Que penser des jus ? Est-ce si bon pour la santé ? Quels sont leurs bienfaits ou leurs éventuels inconvénients ? Comment s’y prendre pour débuter ? Belle, Heureuse et en pleine Santé s’est penchée sur la question, afin de vous aider à démêler le faux du vrai…
Tout d’abord, il est important de poser des bases précises : lorsqu’il sera ici question de jus, qu’ils soient de fruits, de légumes ou des deux, il ne s’agira que des jus fraîchement réalisés, et non des jus du commerce, fussent-ils vendus au rayon frais.
LES BIENFAITS DES FRUITS ET LÉGUMES FRAIS
Lorsque l’on commence à s’intéresser d’un peu plus près à l’alimentation et, surtout, à l’alimentation santé, très vite on est inévitablement confronté à l’importance de consommer une grande quantité de fruits et légumes, sous leur forme la moins dénaturée et la plus fraîche possible.
Comme toute chose dans l’Univers, les aliments ont, en effet, ce que l’on appelle un taux vibratoire. C’est-à-dire qu’ils sont de l’énergie, vibrant à une certaine fréquence. Pour bien comprendre cette notion, je vous invite à lire le dossier intitulé Êtes-vous sur la bonne fréquence.
Quoiqu’il en soit, en tant qu’être humain, nous avons également un taux vibratoire qui nous est propre mais qui, globalement, doit se situer aux alentours de 6 500-9 000 Unités Bovis, pour les individus en bonne santé. Comme tout être vivant, l’homme ne peut entretenir son système de vibrations internes qu’à l’aide de trois sources principales : les ondes telluriques et cosmiques ; les ondes du spectre solaire ; les ondes des produits alimentaires.
Ainsi, ce que nous mangeons peut affecter notre taux vibratoire, dans un sens ou dans un autre. Plus les aliments que nous ingérons ont un taux vibratoire élevé et plus ils sont bénéfiques à notre propre énergie. A l’inverse, nos (mauvaises) habitudes alimentaires peuvent « nous tirer vers le bas ».
LES ALIMENTS ET LEUR VIBRATION
Les aliments dont le taux vibratoire varie entre 10 000 et 6 500 UB (6 500 étant la vibration moyenne d’un être humain en bonne santé) sont considérés comme des aliments supérieurs.
On trouve, dans cette catégorie, tous les fruits frais et bien mûrs, ainsi que quasiment tous les légumes, crus ou légèrement cuits (à une température inférieure à 70°), de même que les fruits oléagineux.
Parmi les produits d’origine animale, le jambon fumé, les poissons et crustacés de mer ont également été mesurés entre 6 500 et 10 000 UB.
Lorsque leur taux vibratoire varie entre 6 500 et 3 000 UB, les aliments sont dits « de soutien ».
Ensuite, si leur fréquence est bien plus basse que celle du corps humain (- de 3 000 UB), ils sont considérés comme aliments inférieurs.
En font partie la viande cuite, la charcuterie, les œufs de plus de quinze jours, le chocolat, la confiture, le pain blanc, les fromages fermentés.
Enfin, viennent les aliments morts, qui n’émettent plus aucune vibration, comme les aliments en conserve, les alcools, le sucre blanc raffiné etc.
Les fruits et légumes frais font donc incontestablement partie des aliments qui vibrent le plus haut et qui nous sont donc profitables. Par contre, il est indispensable de les consommer frais et à leur pleine maturité.
En effet, selon Norman Walker, auteur du livre Votre santé par les jus frais de légumes et de fruits, si le bio est bien évidemment à privilégier, ce qui est plus important encore, c’est la fraîcheur des produits que vous consommez !
Au-delà du taux vibratoire des aliments, il est un autre point important concernant les aliments vivants : ce sont les enzymes.
LE RÔLE ESSENTIEL DES ENZYMES
Les enzymes sont des substances organiques tout bonnement essentielles à la vie . Elles sont nécessaires pour chaque réaction chimique qui se produit dans notre corps.
Nous naissons avec un certain capital enzymatique, mais notre réserve d’enzymes diminue au cours de la vie. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le jour où vous avez épuisé votre stock d’enzymes, votre vie s’arrête, il n’y a plus de vie possible !
Par exemple, lorsque vous faites cuire une graine et que vous la plantez ensuite en terre, vous aurez beau l’arroser, lui mettre de l’engrais, la surveiller chaque jour, elle ne donnera jamais de plante. Car elle ne contient plus aucune vie, à l’intérieur.
Pour résumer, il existe deux types d’enzymes :
– les enzymes métaboliques, qui sont responsables du fonctionnement de chaque cellule ainsi que de leur réparation
– les enzymes digestives, fabriquées par les organes digestifs, et qui permettent de digérer les aliments
Lorsque nous consommons des aliments frais et crus, les enzymes qu’ils contiennent (enzymes alimentaires) servent à leur propre digestion. Alors que si nous consommons des aliments qui ne contiennent plus d’enzymes, notre corps doit, afin de les digérer, puiser dans son stock enzymatique métabolique.
A défaut d’enzymes alimentaires, votre organisme va aussi mobiliser toute son énergie pour fabriquer des enzymes digestives, afin de permettre la digestion. Ce travail se fait alors, forcément, au détriment, d’une autre fonction de l’organisme.
Vous savez maintenant pourquoi il est si important de faire la part belle aux fruits et aux légumes crus au sein de votre alimentation.
Mais alors, si les fruits et légumes mûrs et frais sont si bons pour notre santé, pourquoi se compliquer la vie à faire des jus, plutôt que de les consommer entiers, tels quels ?
L’INTÉRÊT DES JUS
Il est important de commencer par préciser ce qu’est un jus, même si cela peut paraît évident. Lorsque l’on fait un jus, à partir d’un fruit ou d’un légume entier, on sépare les fibres, du liquide contenant les nutriments.
Cela étant dit, intéressons-nous aux avantages que peuvent procurer les jus par rapport aux fruits et légumes entiers.
Le premier avantage est de permettre une consommation plus importante de végétaux crus que cela n’aurait été possible sous une autre forme.
Et cela présente deux intérêts majeurs :
Tout d’abord, pour les personnes qui n’ont tout simplement pas l’habitude de consommer des légumes ou de la verdure, ou même des fruits (pour beaucoup de gens, le nombre de fruits consommés se limite à quelques uns PAR SEMAINE !), faire des jus est une façon douce et agréable d’introduire petit à petit davantage de végétaux dans leur vie et de profiter de leurs bienfaits, sans pour autant bouleverser leurs habitudes alimentaires… du moins dans un premier temps.
Ainsi, en fonction de leurs goûts, ces personnes pourront commencer avec des jus contenant essentiellement des fruits, pour graduellement augmenter la part de légumes et, notamment, de feuilles vertes, au fur et à mesure que leur palais s’habituera et que leurs goûts s’affineront.
Ce sera également le cas pour les enfants qui, en général, et surtout s’ils n’ont pas été habitués petits, ont une aversion pour les légumes et notamment ceux de couleur verte, pourtant si riches en chlorophylle et minéraux.
Pour la plupart des gens, il est en effet plus réalisable d’absorber 1 litre de jus dans la journée que de consommer la même quantité de fruits et légumes, mais à la croque.
Le deuxième intérêt est également lié au fait que les jus permettent d’apporter chaque jour une quantité plus grande de végétaux frais.
En effet, de nos jours, du fait de la dévitalisation et de l’appauvrissement régulier des sols, les fruits et légumes que nous achetons, voire que nous cultivons, n’ont plus rien à voir avec ceux d’antan, en terme de valeur nutritionnelle. Certaines études ont, par exemple, montré qu’une pomme d’aujourd’hui contenait 150 fois moins de nutriments qu’en 1950. Une pêche de 2010 contiendrait 26 fois moins de vitamine A qu’une pêche de 1950 !
Il est aisé de comprendre alors que, pour retrouver les bienfaits des fruits et légumes d’il y a ne serait-ce qu’un demi-siècle, il faudrait en manger, pour certains produits, jusqu’à 100 fois plus !
Les jus permettent cet apport massif d’énergie sans que l’on ait pour autant besoin de mâchouiller des feuilles de salade ou des fruits à longueur de journée.
Le deuxième avantage des jus réside, cette fois-ci, non plus dans la quantité d’éléments nutritifs qu’ils contiennent mais dans le fait même de séparer les fibres du liquide nutritionnel. Pour comprendre, revenons-en à la définition d’un jus. Nous avons vu que faire un jus, c’était partir d’un fruit ou d’un légume entier pour en séparer mécaniquement les fibres du liquide.
Lorsque l’on mange un aliment, c’est notre mastication qui commence ce travail de séparation et la digestion qui le termine, puisque l’eau et les nutriments sont absorbés via la paroi intestinale pour rejoindre la circulation sanguine, alors que les fibres transitent par le côlon et sont évacuées via les selles. Ces dernières ne présentent aucun intérêt nutritionnelles, elles sont traitées comme un déchet.
En réalité, toutes les fibres ne sont pas éliminées. Il existe ce que l’on appelle des fibres solubles et des fibres insolubles. Seules les fibres insolubles sont extraites (que ce soit par notre digestion ou par l’extraction « artificielle » avec un appareil).
BIO OU PAS BIO ?
Lorsque l’on consomme beaucoup de fruits et de légumes, se pose très vite la question de leur qualité.
Faut-il absolument consommer bio ou peut-on tout de même retirer des bénéfices d’une consommation de fruits et légumes non bio ?
Bien évidemment, chaque fois que cela est possible, le choix du bio est à privilégier. Mais cela n’est parfois pas réalisable, que ce soit pour des questions de budget (dans ce cas, il sera préférable de consommer une grande quantité de fruits et légumes non bio que pas de fruits et légumes du tout), ou que ce soit parce que le bio auquel vous avez accès est moins frais que le non bio local (dans ce cas, il vaudra toujours mieux, pour votre santé, consommer du non bio, vivant et à haut taux vibratoire, que du bio tout défraîchi).
En effet, d’après Norman Walker, des analyses ont permis d’établir que les pesticides et divers traitements chimiques utilisés en agriculture seraient amassés dans la peau et les fibres.
Se débarrasser directement des fibres, en ne consommant que les jus des fruits et légumes non bio serait donc également un excellent moyen de contourner le problème des pesticides.
Autre intérêt majeur de pouvoir ainsi éliminer les fibres sans les faire passer par notre système digestif concerne le personnes ayant des intestins très irrités, qui ne supportent plus les fibres. Consommer des jus leur permet de profiter des bienfaits des fruits et légumes, tout en préservant et réparant leurs intestins, en arrêtant toute agression.
Enfin, dernier intérêt des jus, et pas des moindres en matière de santé et de guérison, c’est qu’en éliminant les fibres avant la consommation, cela permet une réduction du travail de digestion. Lorsque l’on sait que la digestion est un des processus du corps les plus gourmands en énergie, dispenser l’organisme de cette charge de travail lui permet de consacrer son énergie disponible à d’autres tâches importantes (et parfois négligées en cas de mauvaise alimentation), comme le nettoyage et l’élimination des déchets.
QUE PENSER DES CURES DE JUS ?
Si cela est toujours intéressant de diminuer la charge digestive, cela nous amène également à l’intérêt des cures de jus qui consistent à ne plus consommer que des jus et aucune alimentation solide, pendant un temps donné.
Bien évidemment, il ne s’agit pas de ne se nourrir que de jus ad vitam æternam ; les fibres alimentaires, si elles n’apportent rien au niveau nutritionnel, sont indispensables pour servir de balai intestinal.
En revanche, ne boire que des jus pendant plusieurs jours d’affilée, voire plusieurs semaines, peut être très intéressant en cas de maladie. Comme nous l’avons vu dans Et si la maladie n’était pas ce que l’on croit, il est important de libérer le corps de ses excès de toxines.
En allégeant à l’excès le travail de digestion, cela laisse une grande quantité d’énergie, disponible pour les opérations de nettoyage qui ne sont plus interrompues sans cesse par la digestion de nouveaux repas, fussent-ils idéaux et composés de fruits et légumes.
COMMENT BIEN S’ÉQUIPER ?
Afin de réaliser soi-même ses jus, il est indispensable de s’équiper de manière adéquate. En fonction de votre temps disponible, de votre budget et de vos objectifs, plusieurs options et appareils s’offrent à vous…
La presse hydraulique
Inventé par Norman Walker, le Norwalk permet d’obtenir du jus par broyage des fruits et légumes, puis par un système de presse pour en récupérer le jus. Ses inconvénients sont son prix très élévé et le temps requis pour faire ses jus.
L’extracteur
Vertical, horizontal ou même manuel, l’extracteur de jus utilise un système de vis sans fin pour presser les aliments. Les fibres ressortent d’un côté et le jus d’un autre. Cette opération se fait lentement (environ 40 à 60 tours/mn), ce qui a pour conséquence de préserver la qualité nutritive des jus, sans en altérer les vitamines, minéraux et enzymes, si précieux pour votre santé.
Les jus réalisés avec ces types d’extraction lente sont d’excellente qualité et se conservent intactes pendant environ 12 heures.
La centrifugeuse
Contrairement à l’extracteur, la centrifugeuse ne mastique pas les aliments mais les râpe à très grande vitesse sur une grille. A première vue, le résultat est le même, avec d’un côté le jus et de l’autre côté les fibres. Mais les qualités nutritives sont moins préservées et le jus, oxydé, se conserve moins longtemps. Mais un jus à la centrifugeuse est toujours préférable à un jus du commerce, malgré tout.
3 RECETTES POUR BIEN DÉBUTER
Pour environ 1 litre de jus, passez à l’extracteur :
– 1 ananas moyen
– 2 pommes
– 1 betterave rouge (crue !).
La betterave rouge apporte de l’énergie et revitalise l’organisme grâce à sa richesse en vitamines A et B (acide folique, notamment). Elle renforce le système immunitaire et nettoie le sang : elle contient, en effet, une grande quantité de fer qui permet aux cellules du sang de se régénérer.
L’ananas est riche en vitamines A et C. Il contient de la bromélaïne, une enzyme qui stimule la digestion. L’ananas est diurétique et détoxifiant et est connu pour aider à lutter contre la cellulite.
Pour environ 1 litre de jus, passez à l’extracteur :
– 7 oranges
– 100 g de feuilles d’épinards.
L’épinard est riche en provitamine A, acide folique, fer, calcium, magnésium. il est idéal pour vous reminéraliser.
C’est également un légume parfait pour les intestins. L’acide oxalique qu’il contient améliore le transit intestinal.
L’orange comporte, de son côté, une forte teneur en antioxydants et, bien sûr, en vitamine C. Comme tous les agrumes, l’orange est intéressante pour son côté astringent : elle permet d’épurer la lymphe et de détruire les amas graisseux. Jus idéal pour éliminer !
Pour environ 1 litre de jus, passez à l’extracteur :
– 5 ou 6 pommes
– 5 ou 6 carottes.
Riche en vitamine A et vitamine C, la pomme est la base idéale de tous les jus de légumes. Elle apporte du potassium, stimule le foie et les reins.
La carotte, de son côté, est particulièrement riche aussi en vitamine A et C mais aussi en vitamines B, E et en carotène, ce qui fait d’elle un légume fantastique pour la cicatrisation de la muqueuse intestinale. Elle est également idéale pour la peau, qu’elle prépare également au soleil.
Le jus pomme/carotte est vraiment le jus de base par excellence, parfait pour débuter !
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3 commentaires
Merci beaucoup pour cet article complet ! l’approche du printemps, j’avais justement envie de m’intéresser un peu à la détox !
Je suis heureuse d’avoir à nouveau reçu la newsletter ! Bonne continuation !
thank you! you are always welcome!
Nathalie,thanks so much for the post.Much thanks again. Really Cool.